Le mot Gestalt (prononcez « guèchtalte »), est issu du verbe allemand « gestalten » qui signifie « mettre en forme », « construire » ou « se construire ». N’existant pas d’expression traduisant le concept dans sa juste mesure en français, nous nous satisfaisons de la version germanique.
Créée par Frederick Perls, contemporain de Freud, au début des années 50, la Gestalt fait partie des thérapies humanistes, holistiques et intégratives.
Humaniste, car elle place l’Homme au centre de la psychologie en s’éloignant d’une vision plus scientifique et déshumanisée.
Holistique, car elle fait sienne l’idée que nous sommes plus que la somme de toutes nos parties ; en d’autres termes, on ne peut prétendre au mieux-être ou au bonheur, en négligeant un ou plusieurs aspects de notre personne.
Intégrative, car elle regroupe de nombreuses influences dont font partie la psychanalyse, la gestalt-théorie, l’holisme et l’existentialisme.
La Gestalt thérapie est parfois appelée « thérapie du contact » car elle se concentre sur l’interaction entre l’organisme (nous) et son environnement ; on regarde comment vous vivez le monde qui vous entoure et s’il y a des endroits où vos interactions avec lui sont figées, rompues ou négativement répétitives. Le cas échéant, on s’y arrête et on vise à mettre en place ce que l’on appelle des « ajustements créateurs » pour progressivement s’éloigner des « ajustements conservateurs ».
En bref
La Gestalt thérapie ambitionne de développer la conscience que l’on a de soi et de son fonctionnement, afin d’accroître son espace de choix et d’enrayer les mécanismes qui nous desservent. Au fur et à mesure du travail, nous apprenons et nous intégrons que nous ne sommes pas nos pensées mais les simples penseurs de nos pensées. Et comme tels, il nous revient de choisir leur message.